Aide
Cette base de données a pour objet les chants de l’office liturgique conservés dans les manuscrits du Moyen Âge latin. Sa particularité est d’en donner non seulement le texte, mais aussi la musique.
Ces chants sont transcrits depuis des manuscrits d’origines diverses car, le chant de l’office étant moins normalisé que celui de la messe, les différentes régions, les différents ordres religieux présentent des variantes significatives, tant dans la musique que dans le texte. L’étude de ces variantes permet donc au lecteur d’orienter ses recherches vers telle ou telle origine.
Cette édition est conçue dans une perspective résolument comparatiste, sans visée paléographique ; Elle n’a pas pour vocation de se substituer à la consultation des manuscrits, mais d’orienter le lecteur vers certains d’entre eux, qui le rapprocheront de l’objet de sa recherche.
L’édition est réalisée avec le logiciel FINALE, moyennant quelques aménagements et un gabarit un peu sophistiqué. Ces chants sont ensuite mis aux formats PNG et PDF avant d’être intégrés.
La base elle-même est formatée de façon à répondre à des interrogations sur :
- L’incipit textuel du chant,
- Un ou plusieurs mots du texte : toutes les variantes de toutes les versions sont interrogeables,
- La nature du chant : antienne ou répons (les hymnes à ce stade n’ont pas été retenues),
- La circonstance liturgique. Ce champ a été rempli à partir des informations fournies par la base CANTUS,
- Le mode musical. Cette entrée a fait l’objet d’une recherche originale. En effet, bénéficiant de plusieurs versions d’un même chant, il a parfois été possible de définir plus précisément le mode. D’autre part, ont été signalés les modes n’entrant pas dans le système classique de l’octoéchos et dont la connaissance a progressé au cours du xxe siècle. Enfin ont été différenciés les cas où le mode est fourni par le manuscrit (psalmodie des antiennes) ou déterminé par le transcripteur, dans ce dernier cas le numéro du mode a été placé entre parenthèses.
- L’interrogation peut porter spécifiquement sur les chants de l’un des manuscrits retenus pour les transcriptions,
- Une interrogation est encore possible d’après le Corpus antiphonalium officii, selon le numéro que ce catalogue a attribué à chaque chant, ou selon l’un des douze manuscrits étudiés dans ce Corpus.
Dans les champs « Texte » et « Circonstance liturgique », les interrogations peuvent porter sur une partie de mot ou sur une circonstance générale en terminant la recherche par %. Exemple : «Adventus Domini, Dnica%» donnera non seulement les chants de cette qualification, mais également de : «Adventus Domini, Dnica I», «Adventus Domini, Dnica II»…
EDITION DE LA MUSIQUE
- Les liquescences n’ont le plus souvent pas été prises en compte.
- Dans les antiennes, pour faciliter les comparaisons la différence psalmodique a été systématiquement écrite avant l’intonation du psaume.
EDITION DES TEXTES
- Les mots peu lisibles ont été placés entre ( ).
- Dans les répons, les indications de reprises abrégées ont été complétées entre < >.
- Dans les antiennes, les incipits de psaumes ont été complétés sans crochets, sauf cas d'ambiguité.